Dernière mise à jour : 26/4/2018
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50 ans de vie rémoise
1950-2000
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Dimanche
1er juillet 1951. — Épuisé, vainqueur du XXXVIIe Prix de l'Automobile
de France comptant pour le Championnat d'Europe, l'argentin Juan Manuel
Fangio peut souffler sur la ligne d'arrivée du circuit automobile de
Reims-Gueux. Photo André Vanderaa.

«Duduche» par J Kbu.

Le trait manque encore de fermeté, mais le dessin
daté et la signature J Kbu qu'ils découvrent depuis la fin de l'année
1953 ne manquent pas de faire sourire ou de provoquer l'ire des
lecteurs rémois de l'union. Découverte humoristique des Champenois en
vendanges, des supporters du Stade, des touristes en visite à Reims,
clin d'œil sur la polémique opposant les fontainistes aux
antifontainistes, c'est-à-dire ceux qui veulent conserver la fontaine
Subé et ceux qui veulent la détruire : à 15 ans, le châlonnais Jean
Cabut s'amuse comme un fou avec ses dessins noir et blanc.

29 mars 1960. — Nikita
Khroutchev à Reims — Depuis la visite du tsar Nicolas II, le 19
septembre 1901, la ville de Reims n'avait pas officiellement accueilli
de haut responsable soviétique. C'est pourquoi la venue de celui que la
presse appelle Monsieur K — Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du
comité central du Parti communiste de l'URSS — est à la hauteur de
l'événement.

1978.
— Les amateurs du noble art sont à la fête. Arrivé des Antilles, un
jeune boxeur d'une élégance raffinée, doué d'une exceptionnelle vista
et d'un remarquable jeu de jambes, enflamme la salle René-Tys et le
Ring régional de Champagne. Managé par l'infatigable Marcel Barbier, il
va durant quinze ans truster les titres et porter haut les couleurs de
la boxe rémoise.
|
50
ans de vie
rémoise : 1950-2000
Alain Moyat
23,5x30cm.
168 pages. 2000 et 2006 pour la 2e édition.
ISBN 978-2-909952-08-6
- 29 €
On a parfois coutume d'établir un subtil distinguo entre
l'Histoire, la grande, et l'histoire, la petite. Celle de tous les
jours, celle que relatent les journaux comme l'union. Eh bien, le grand
mérite du livre que signe Alain Moyat — historien du quotidien comme le
sont les journalistes de la presse
régionale — le grand mérite de cet album, c'est d'apporter la
démonstration éclatante, évidente, incontestable, que cette
distinction-là n'a pas cours.
«50 ans de vie rémoise», c'est cinquante ans
d'histoire et cinquante ans de vie quotidienne.
Alain Moyat, avec une précision d'historien et une
curiosité de journaliste, a fouillé les archives, retrouvé les témoins,
rassemblé les souvenirs. A tel point que ce livre contient un certain
nombre de révélations qui en surprendront plus d'un...
Michel GRENOUILLOUX, rédacteur en chef de l'union. Extrait de la préface. Octobre 2000.
COMMENTAIRES
50
ans, tout rond, de
l'entrée des Rouge et Blanc dans l'histoire sportive jusqu'aux
vendanges de l'an 2000. La rétrospective, le "pétillant puzzle"
reconstitué puise aux meilleures sources. On peut saluer le travail
d'Alain Moyat en quête de faits, d'anecdotes, de témoins et de vérités
qu'il est toujours heureux de se remémorer. ce que l'auteur,
journaliste à l'union et champenois d'origine, réussit d'une plume bien
trempée, avec vivacité, précision et sans complaisance. Un ouvrage que
le Rémois de toujours comme de fraîche date se réjouira de parcourir.
VRI - Ville de Reims
Informations.
Mai 68 à Reims : Taittinger descend dans la rue avec
la vague de fond qui emporte les raisons. Il chante la Marseillaise et
on ne saura jamais qui a noirci sa bouche grande ouverte sur la photo
de l'union, habilement maquillée pour mieux faire passer le message
contre-révolutionnaire... Piscine-patinoire Bocquaine : l'équipement
maudit reçoit ses premiers déboires... Johnny à l'Empire : ses fans
cassent les chaises... Tangerine Dream dans la cathédrale : on se passe
les joints... Subito dans l'union
tous les matins rythme le quotidien... Le dessinateur Cabu, alors K.Bu,
publie ses premières œuvres dans le journal régional
En relisant une à une les collections de son
journal, Alain Moyat, journaliste à l'union depuis 1976, a sorti de
l'oubli les petites et les grands événements qui ont fait le quotidien
de sa bonne ville de Reims au cours des cinquante dernières années. Françoise KUNZÉ, L'Union.
Dans les mois d'été, lorsque l'actualité
sommeille, le journaliste part souvent à la recherche de ce qu'on
appelle le "serpent de mer". En juillet et août 1999, Alain Moyat,
journaliste à l'union, a eu une autre idée. Réalisant que cet été était
l'avant-dernier du siècle, au lieu de courir le serpent de mer, il
s'est tourné vers le passé et a décidé de faire le bilan des cinquante
dernières années de ce XXe siècle finissant. Pendant deux mois, chaque
jour, en pleine page, il a rappelé, avec minutie, les petits et grands
événements qui ont marqué la vie rémoise de 1950 à l'an 2000. Cette
rétrospective, qui a intéressé beaucoup de lecteurs, devait-elle
connaître le sort éphémère qui est celui d'une page de journal, denrée
périssable par excellence ?... Non, Alain Moyat l'a complétée,
peaufinée, mise à jour et nous la présente aujourd'hui dans un livre
largement illustré édité par Dominique Fradet. Daniel PELLUS, Petites Affiches Matot-Braine.
TABLE DES MATIÈRES
1950-1951
— Stade de Reims : deux éclairs pour une coupe.
— Parti avec l'Alfa-Roméo N°4, Fangio gagne avec la 8
— Le président Auriol récompense la ville. REPÈRES :
IMMATRICULATION. — Avril 1950. Nouvelle immatriculation des voitures dans la Marne : le nombre 51 remplace les lettres K et J. PORT COLBERT. — Mai 1950 : la Chambre de commerce et d'industrie
Reims-Épernay fête ses 150 ans et inaugure le port Colbert dont les
terrains avaient été achetés en... 1914. Si la moitié de la darse a été
creusée en 1925, les travaux avaient été interrompus de 1926 à 1948. LÉGISLATIVES. — 727 listes regroupant 3940 candidats sont en lice en
France pour les élections législatives du 18 juin 1951. Sont élus sur
les circonscriptions rémoises : Pierre Schneiter (Mouvement républicain
populaire, député sortant, ministre de la Santé) et Pierre Clostermann
(Rassemblement du peuple français).
cantonales. — Dans le 2e canton, Marcel Falala (RPF) bat Charles
Lépagnol (PCF). Dans le 3e canton, Mme Detrée (MRP) bat René Tys (PCF). TOUR DE FRANCE. — La première étape du 38e Tour de France (Metz-Reims)
est remportée par le suisse Guivanni Rossi réalisant les 185 kilomètres
en 5h23’10’’.
1952-1953
— De Max Holste à Reims Aviation : l'aéronautique rémoise à tire-d'aile
— Kopa, le Napoléon du football français
REPÈRES CHÔMAGE.
— S'il y avait officiellement 472 «sans travail» en 1948, il y en a eu
1300 enregistrés en 1953, soit 4,5% de la population active. CONTRAVENTIONS — En 1953, les gardiens de la paix ont dressé 1588
contraventions : 1037 à des automobilistes, 53 à des motocyclistes et
498 à des cyclistes. DÉMOGRAPHIE — Depuis 1950, à Reims, deux fois plus de naissances (2606
en moyenne) que de décès (1238). Il naît plus de garçons que de filles.
GRÈVE — Le 25 août 1953, les cheminots reprennent le travail après 15 jours de grève. SANTÉ. — Inauguration du Centre de prématurés de la maternité Auguste-Brindeau au CHU.
1954-1955
— Entre l'union et Cabu, une
histoire d'amour
— Télévision : une aussi longue attente
REPÈRES CANTONALES.
— Avril 1955 : élection de M. Ledoux (Indépendant) dans le 1er canton
et de M. Kinet (PCF) qui bat le maire sortant, René Bride. GAZ — La ville est alimentée en gaz de Hollande.
TÉLEPHONE. — Août 1954 : amélioration de l'exploitation interurbaine du
central de Reims. En faisant le 15, l'abonné commu
1956-1957
— Crise municipale : René Bride démissionne
— Michel Delaître, instituteur : «L’école a bien changé»
REPÈRES CREPS.
— Mai 1956 : «Le temps de la gymnastique en chandail est terminé.» Le
Creps est né au 8, rue de Sillery, pour former les cadres des activités
physiques. «Le Creps révolutionne l'éducation des corps. (...) Il doit
préparer une jeunesse tonique apte à affronter l'insondable siècle de
l'atome. Il ne s'agit pas de fabriquer des bêtes à compétition mais de
former des hommes toniques.» ÉTAT-CIVIL. — L'état-civil a enregistré 2742 naissances de Rémois en
1956. Le nombre des décès est passé de 1233 en 1956 à 1294 en 1957. Si
le nombre des mariages était de 1008 en 1956, il a chuté à 954 l'année
suivante.
LÉGISLATIVES. — Fin janvier 1956, 77,72% des Rémois vont voter. Pierre
Schneiter (MRP) et René Tys (PCF) sont élus députés. VIEILLARDS. — (On ne parle pas encore de 3e ni de 4e âge à cette
époque). Quatre foyers de vieillards gérés par l'association Entraide
51 permettent «à ceux que l'hiver menace de tuer, de faire provision de
chaleur». Ils se trouvent à la Bourse du travail, avenue de Laon, au
Secours catholique et à l'Armée du Salut, rue Navier.
1958-1959
— Élu dans un fauteuil en 23 minutes, Jean Taittinger restera maire 18
ans
— Circulation : ça cartonne en ville
— 1958 : l'année du Stade de Reims et de Fontaine
— La folie hula hoop
REPÈRES RÉFÉRENDUM
— 73,22% des Rémois vont voter. Par référendum, ils doivent dire oui ou
non à une autodétermination en Algérie. Ce sera un oui massif à 74,70%. SOUVENIRS — Assassinat du président John Kennedy à Dallas. l'union
rapporte que John Kennedy est venu à Reims le 30 mai 1939. Reçu dans
les caves Pommery-et-Greno par le marquis Melchior de Polignac, il a
mangé du coq au vin de Bouzy et bu du Pommery 1929.
CANTONALES — Ledoux (CS) bat Mme Billa dans le premier canton. René
Bride devance Kinet (CS) dans le 4e canton.
1960-1961
— Il était une fois François Marty, un archevêque et une 2 CV
— Nikita Khrouchtchev souffle le chaud et le froid
— Jean Falala entre en scène
— Reims et la môme Piaf : une longue histoire d’amour
REPÈRES JUMELAGE.
— 28 novembre 1960 : un fax de l'Agence France Presse émanant de
Brazzaville annonce que le Congo est désormais jumelé avec Reims. SPORT. — Décembre 1960 : l’Union sportive de l’amicale laïque fondée en 1945 compte 4000 licenciés.
— Janvier 1961 : Paul Roux bat Kopec et reste champion de France. ACCIDENT. — François, le frère du maire Jean Taittinger, se tue en voiture. Il avait 39 ans. ÉLECTIONS. — Juin 1961. Élections cantonales : au second tour, C.
Ledoux l'emporte dans le 1er canton devant Mme Billa, tandis que René
Bride bat Kinet dans le 4e canton. POLICE. — Octobre 1961 : création d’un commissariat de voie publique pour traiter l’ensemble des accidents. SANTÉ. — Novembre 1960 : le préfet Simoneau inaugure le foyer post-cure de Reims pour buveurs guéris.
1962-1963
— De Gaulle-Adenauer : la Réconciliation — Canterbury jumelée à Reims le jour de la fête Jeanne d'Arc
— Un lion en bronze, premier pensionnaire du parc zoologique
— Houvion au zénith pour les 50 ans du parc Pommery
— Maurice Crubellier a vu naître la fac de lettres
REPÈRES RÉFÉRENDUM.
— Octobre 1962 : «Êtes-vous pour ou contre l'élection du président de
la République au suffrage universel?» Sur les 76,94% des électeurs
rémois qui se rendent aux urnes, 35058 répondent «oui», 20974 disent
«non». LÉGISLATIVES. — Novembre 1962 : si le maire, Jean Taittinger, est élu
dès le premier tour dans la 1ère circonscription (56,30% des
suffrages), Roger Raulet (UNR) doit attendre le second tour pour être
élu dans la deuxième. FOUR. — La verrerie Nord Verre inaugure le plus grand four d'Europe.
Ses capacités : 102 m2 de surface de fusion pour une production de 185
tonnes en 24 heures (2000000 bouteilles/jour). L'usine, qui en a
fabriqué 77 millions en 1962, compte en produire 114 millions l'année
suivante. FROID. — Froid de canard en janvier. La Marne est le département
français le plus touché par les barrières de dégel. Pénurie de charbon
(anthracite), car les péniches sont bloquées par la glace. Février : le
froid bloque les constructions. Le prix des légumes flambe. URBANISME. — Conclusion d’une enquête menée par la Jeune chambre
économique sur le thème : «Faut-il démolir les halles centrales?». La
réponse est «oui» avec une large majorité.
AGRICULTURE. — 1963 : inquiétude pour la moisson et course contre la montre pour devancer le mauvais temps.
1964-1965
— Municipales : Jean Taittinger très facilement réélu
— La romance de Bernard Lebon
REPÈRES CANTONALES.
— Surprenantes élections cantonales. Si, dans le 2e canton, Jean Falala
(UNR) bat facilement le SFIO Gaston Pattaz, l'élection dans le 3e
canton restera un événement. En effet, en ballotage défavorable à
l'issue du premier tour, avec 2242 voix contre 3715 au communiste
Tys, l'UNR Roger Raulet est remplacé au second tour par le candidat
Jean Taittinger qui s'était pourtant présenté dans le canton de
Ville-en-Tardenois et devançait Albert Vecten (candidat d'action
sociale et familiale). Le changement de canton ne lui profite pas. La
campagne du PCF «pour barrer la route au candidat au pouvoir personnel»
est efficace. Jean Taittinger est battu par René Tys de plus de 1000
voix. DISTRICT. — Juin 1964 : naissance du district urbain de Reims. Il
compte 7 communes avec Reims : Tinqueux, Saint-Brice, Cormontreuil,
Bezannes, Bétheny et La Neuvillette. RECONVERSION. — Juin 1964 : c'est en hélicoptère que le ministre de
l'Industrie, Maurice Bokanowski, fait une visite à Reims. Il vient se
rendre compte du succès de la reconversion de l'industrie de textile
SAPRIME (Société anonyme du peignage de Reims et des industries
mécaniques de Reims) transformée en fabrique d'armoires frigorifiques
sous la tutelle d'Arthur-Martin. Le sigle reste identique mais change
de signification : Société Anonyme de Production Industrielle et de
Matériel Électro-ménager. PRÉSIDENTIELLES. — Décembre 1965 : les Rémois participent aux élections
présidentielles. Charles de Gaulle en tête dès le premier tour confirme
au second tour. Il totalise 53,97% des suffrages contre 46,03% à
François Mitterrand. Un score moindre qu'au niveau national (55% à de
Gaulle, 45% à Mitterrand).
1966-1967
— Johnny a déménagé, ses fans ont démoli
— Léonard Foujita le baptisé inaugure son chef-d'œuvre de piété
REPÈRES LÉGISLATIVES.
— Au deuxième tour de scrutin, le 12 mars 1967, Jean Taittinger (Ve
République) bat Michel Delaître (PCF) avec 56,15% des suffrages
exprimés. 76,25% des électeurs se sont rendus aux urnes. Dans le 2e
canton, Jean Falala (Ve République) bat René Tys avec 53% des suffrages. CANTONALES. — Septembre 1967 : au deuxième tour, René Bride (sans
étiquette) bat Pipet (PCF) avec 50,86% des suffrages, soit 203 voix
d'avance. INAUGURATION DE LA PISCINE-PATINOIRE. — Décidée en conseil municipal en
1963, la piscine-patinoire, chaussée Bocquaine, est baptisée deux fois.
Avec une pré-inauguration en octobre 1967, puis une inauguration
officielle début décembre 1967 en présence du ministre des Sports
François Missoffe.
1968-1969
— Mai 1968 : les marmites étudiantes et ouvrières en ébullition
— Roger Crespin : un fidèle de Taittinger
REPÈRES RÉFÉRENDUM.
— 27 avril 1969 : les Rémois disent non au général de Gaulle qui les
questionne par référendum pour savoir s'ils veulent la création des
régions et la fusion du Sénat avec le Conseil économique et social. A
noter ques les arrondissements de Reims, Épernay, Vitry ont dit «non»
tandis que ceux de Châlons, Sainte-Menehould avaient voté «oui». Le
dimanche soir, de Gaulle annonce qu'«il cesse ses fonctions de
président de la République». PRÉSIDENTIELLES. — Confronté à Alain Poher au deuxième tour des
présidentielles, Georges Pompidou le bat avec 61,66% des suffrages à
Reims (58,20% au niveau national). Mais 40,9% seulement des électeurs
se sont déplacés aux urnes à Reims.
1970-1971
— Municipales 1971 : la balade de l'équipe de Jean Taittinger
— Robert Hossein crée le Théâtre populaire
REPÈRES ÉLECTIONS
CANTONALES. — 8 et 17 mars 1970. Jean Falala (Union démocrate pour la
République) est réélu dès le premier tour dans le 2e canton avec 53,37%
des suffrages devant Gaudry (PCF). Mis en ballotage dans le 3e canton,
René Tys (PCF) l'emporte au second tour avec 53,70% des voix. Il bat
François Guyard, député suppléant de Jean Falala. Robert Soudant
(centre démocrate) sera élu président du département. EMPLOI. — Inquiétudes sur le front de l'emploi. Les Établissements
Économiques ferment (200 salariés). Thomson, depuis 1956 à Reims, rue
Gustave-Laurent, annonce son départ à Fumay (Ardennes). La SAPRIME
(filiale d'Arthur-Martin) va arrêter sa production de réfrigérateurs.
Bonnes nouvelles avec l'inauguration du bâtiment des Assurances
générales de France (400 emplois), l'arrivée des laboratoires
Boehringer et pour 1972 de la Général Foods qui promet 200 emplois en
1972 et «1000 en 1980». QUARTIER DE L'EUROPE. — Inauguration du quartier de l'Europe en juin
1970 par le secrétaire d'État Robert-André Vivien. Huit mille habitants
apprécient le quartier où ont été édifiés 2300 logements sans sacrifier
la chlorophylle. SANTÉ. — Le Centre régional de lutte contre le cancer va être baptisé
Jean-Godinot, du nom du chanoine rémois (1661-1749) qui s'est penché
sur le sort des «cancérés».
1972-1973
— Ouverture du palais archiépiscopal.
— Patrick Demouy : «Une course contre la montre pour sauver la
cathédrale».
— Mobilisations pour redonner vie à la Vesle
REPÈRES ARRIVÉES.
— En septembre 1973, un recteur de charme arrive : Mme Alice
Saunier-Seïté, auparavant directeur de l'IUT de Sceaux. Elle finira
ministre.
— Mgr Jacques Ménager ancien évêque de Meaux devient le 107e évêque de Reims. DÉCOUPAGE. — Le conseil général adopte la création de huit cantons à Reims au lieu de quatre. LÉGISLATIVES. — Mars 1973. Au deuxième tour de scrutin, avec 54,11% des
voix, Jean Taittinger (URP) bat René Tys (PCF) dans la 1ère
circonscription. Jean Falala bat Michel Delaître (PCF) avec 53,82% des
suffrages. MINISTRE. — 5 avril 1973 : Jean Taittinger, député-maire de Reims,
vice-président de la commission des finances en 1968, secrétaire d'État
auprès du ministre de l'Économie et des Finances en 1971, puis
secrétaire d'État au Budget, est nommé Garde des sceaux, ministre de la
Justice dans le 2e gouvernement Messmer. POSTE. — Lors de la 39e foire-exposition (1972), le code postal est présenté sur le stand des PTT. RÉFÉRENDUM. — Avril 1972 : référendum sur l'entrée dans le Marché
commun de la Grande-Bretagne, de la Norvège, du Danemark, de l'Irlande.
Les Rémois disent «Oui» à 66,55% , mais il y a 46% d'abstentions et
10,6% de bulletins nuls.
1974-1975
— Tangerine
Dream «party» à la cathédrale.
— Piscine-patinoire
du Nautilud : l'histoire d'un équipement maudit.
REPÈRES PRÉSIDENTIELLES.
— Avril 1974 : Taittinger, Chirac, Lecat, Stirn lancent un appel pour
un candidat unique de la majorité aux présidentielles. Le 5 mai, au
premier tour de scrutin à Reims, Mitterrand (47,04% des voix) devance
Valéry Giscard d'Estaing (32,66%) soutenu par Taittinger. Le candidat
qui se revendique du gaullisme, Chaban Delmas, ne fait que 11,89% des
suffrages. Si, au second tour, Giscard d'Estaing devient président de
la République avec un score de 50,90% au niveau national, les Rémois ne
lui avaient pas accordé la majorité. Mitterrand l'avait devancé avec
52,98% des voix.
SÉNATORIALES. — Septembre 1974 : élection de Maurice Prévoteau (Union
centriste) et de Marcel Lemaire (Indépendant). CHAMPAGNE. — En 1975, les ventes de champagne ont diminué de 25% (35% à l'exportation). CHOC PÉTROLIER. — A la suite de la hausse du prix des carburants
décidée par Téhéran, chasse à l'essence qui coûte 1,62F le litre et le
super 1,75F. Le district décide de réduire l'éclairage public. DÉMISSION. — Avril 1975 : conseiller régional, conseiller général,
président du district et du syndicat intercommunal du secteur de Gueux,
Albert Vecten démissionne de ses fonctions à la suite d'un différend
avec le trésorier-payeur général. Il n'accepte pas qu'à la suite d'une
réunion à laquelle n'ont participé que dix des treize maires du
secteur, la perception de Villedommange puisse être rattachée à celle
de Reims banlieue. Il reprendra vite son poste. DÉMOGRAPHIE. — Entre 1968 et 1975, la population de Reims est passée de
160201 habitants à 183610, soit un accroissement global de 14,6% et un
accroissement annuel de 2%. Reims, 17e ville de France en 1968, accède
au 14e rang. La population du district qui était de 174124 habitants
passe à 202834 habitants. URBANISME. — Mai 1975. Par 21 voix pour, 2 contre et 3 abstentions, le
district donne un avis favorable au projet de Sdau. «Nous donnons un
coup d’arrêt à la croissance de l’agglomération sur elle-même»,
commente le président Jean Taittinger.
1976-1977
— Pierre-Emmanuel
Taittinger : «Mon père, un bâtisseur passionné, un travailleur acharné»
— Mars
1977 : Claude Lamblin (PC) s'empare de la mairie
1978-1979
— 1978-1992
: le Stade de Reims a failli mourir deux fois.
— 1979
: la communauté israélite fête le centenaire de la synagogue.
REPÈRES ÉLECTIONS
LÉGISLATIVES. — Mars 1978. Après avoir éliminé le parachuté RPR
Kociusko-Morizet au premier tour de scrutin, Jean-Louis Schneiter
(CDS), avec 54,08% des suffrages, devance le communiste Claude Lamblin
dans la 1ère circonscription. A noter que le candidat centriste était
battu par le maire sur Reims-ville. Dans la 2e circonscription, en
ballotage favorable à l'issue du premier tour, Jean Falala (RPR), avec
56,14% des voix, bat Michel Delaître (PCF). Quelques jours plus tard,
Jean Falala fait savoir qu'il pourrait conduire une liste aux
municipales de... 1983. INAUGURATIONS. — Juin 1978. Inauguration par Claude Lamblin de la
Maison régionale des syndicats décidée en 1975 par Jean Taittinger.
Coût des travaux : 9MF dont 20% financés par le département.
— Juin 1978 : pour 291000F de travaux, la ville, moyennant un loyer
annuel de 9,60F le mètre, met à la disposition d'une trentaine
d'associations la Maison des sociétés, 122bis, rue du Barbâtre, dans
une aile de l'ancien hospice Museux. CENTENAIRE. — 1978 : année des centenaires au Centre Colbert, à la
Société médicale rémoise ainsi qu’à l'église Sainte-Geneviève. ÉLECTIONS CANTONALES. — Mars 1979. Aucun élu au premier tour. Au second
tour, le candidat sortant, Georges Beccue (3e canton), doit céder son
fauteuil à l'UDF Jean-Marie Beaupuy qui totalise 54,93% des voix. Dans
le 6e canton, Richard Foy (UDF) bat le candidat sortant, Alain Quenel
(RPR). Dans le 8e canton, Jean-Claude Fontalirand (PS) conserve son
siège contre Frédéric Payen (UDF) avec 62,06% des voix. Dans le 1er
canton, Roger Crespin (RPR) est réélu avec 60,50% des suffrages. PLANÉTARIUM. — Suite au succès d'une exposition organisée à la Maison
de la culture sur le thème de «La Terre» avec la présentation d'un
planétarium, Claude Lamblin et son conseil décident de dégager 550000F
pour installer à Reims un planétarium, «remarquable outil pédagogique»
permettant sous une coupole de 8 m de diamètre de voir par projection
les corps célestes et leurs mouvements. ÉLECTIONS EUROPÉENNES. — Juin 1979. 53,11% de participation à Reims. La
liste UFE (Veil) totalise 24,65% des voix, la liste du PCF 24,44%, le
parti socialiste 19,93%, la liste DIFE (Chirac) 18,26%, Europe écologie
6,53%, Laguillier 2,59%.
1980-1981
— Plan
de circulation, rues piétonnes : la gauche bouleverse les habitudes
— Le
musée Saint-Remi ouvre sa première salle
REPÈRES ÉLECTIONS
CANTONALES. — Mars 1980 : à la suite du décès de René Tys, des
élections cantonales partielles ont lieu dans le 7e canton. A l'issue
du premier tour de scrutin, Michel Voisin (PS) devance Claude Derycke
(PCF) de 513 voix et totalise 39,46% des suffrages. Le candidat
communiste s'étant désisté au second tour au profit de Michel Voisin,
celui-ci est aisément élu, mais 76,11% des électeurs n'ont même pas
fait le déplacement. ÉLECTIONS PRESIDENTIELLES. — Avril 1981 : ballotage au premier tour de
scrutin. A Reims, Valéry Giscard d'Estaing devance Mitterrand avec
26,62% des suffrages contre 24,78%. Forte mobilisation de la gauche au
second tour puisque Mitterrand, élu sur le plan national avec 52,06%,
fait encore un meilleur score à Reims avec 53,45% ÉLECTIONS LÉGISLATIVES. — Juin 1981. Dans la 1ère circonscription,
Jean-Louis Schneiter (UNR-UDF), qui obtient au premier tour un meilleur
score que chaque candidat de gauche, est battu au second tour par
Georges Colin (PS) qui totalise 56,60% des suffrages. Dans la 2e
circonscription, Jean Falala, candidat sortant, retrouve son siège avec
52,16% des suffrages. A noter pourtant que Jean Falala est largement
battu par François Letzgus (PS) sur le secteur Reims-ville.
1982-1983
— Municipales
de 1983 : la droite unie, une gauche déchirée ;
— Première
mondiale pour les aérostiers.
— Mitterrand
nuitamment
1984-1985
— Philippe
Charbonneaux ouvre un musée de l'Automobile.
— Dioxine-sur-Reims
: le pire nous tient toujours en haleine...
REPÈRES CANTONALES (mars 1985). — Quatre sièges sur six sont remportés par les candidats
de l'opposition UDF-RPR dès le premier tour de scrutin. Pierre-Emmanuel
Taittinger l'emporte devant Gilles Denis (PS) avec 55,09% des voix.
Dans le 3e canton : réélection de Jean-Marie Beaupuy avec 55,22% des
suffrages, qui devance la socialiste Suzanne Daugan (23,36%). Richard
Foy est réélu avec 54,19% des voix devant la candidate du PS, Christine
Michel (22,30%). Enfin, dans le nouveau Xe canton, Jean-Claude Thomas
l'emporte dès le premier tour aussi avec 51,81% des voix face au
socialiste Alain Bisteur (22,99%).
La gauche mobilise pourtant au second tour et les deux candidats
socialistes en ballotage l'emportent dans leur circonscription :
Jean-Claude Fontalirand avec 57,44% dans le VIIIe canton face à Henry
Roger (opposition UDF-RPR) et Jean-Claude Laval avec 52,39% face à
Gilles Ferreira (opposition UDF-RPR) PROJET D'USINE CENTER (1985). — Le député-maire Jean Falala opposé au
projet d'Usine center présenté par le groupe rhodanien de construction
et soutenu par Jean-Louis Schneiter. Il s'agissait d'implanter sur
18000 m2 des magasins de bricolage, des commerces de vêtements,
etc. le long de la RN 44, route de Châlons : un projet annonçant la
création de 350 emplois. ESSENCE. — Guerre de rabais de l'essence dans les supermarchés. Les pompistes bloquent des hypermarchés. PRESSE. — Le tribunal de commerce retient la candidature de Philippe
Hersant (France Antilles) pour la reprise du journal l'union.
1986-1987
— L’ange
a frémi !
— Les
douze travaux d'Édouard
Balladur.
REPÈRES 17
Mars 1986 : un vote, deux scrutins, un seul tour. — Il a fallu
racheter des urnes et des isoloirs. Comme tous les Français, 96059
Rémois sont invités à aller voter deux fois. Pour désigner le même jour
leurs députés et leurs conseillers régionaux. Les campagnes ont été
dures, pleines de surprises. A droite, apparition surprise de
Pierre-Emmanuel Taittinger, le fils de l'ancien maire de Reims, qui
présente une liste «Pour l'avenir de la Marne» pour chaque scrutin et
se prononce en faveur de Raymond Barre. Le RPR et l'UDF partent en
ordre dispersé aux législatives. Aux régionales, Jean-Marie Beaupuy
(PR) crée la zizanie au centre en présentant une liste. Le PS et le PCF
font chacun leur liste.
Résultat : le Parti socialiste sort grand vainqueur de ces élections.
La désunion RPR-UDF coûte le siège de Jean-Louis Schneiter. Le PR prend
une claque aux régionales. LÉGISLATIVES. — Le PS arrive en tête avec 32,21% des suffrages devant
le RPR (28,33%), l'UDF (10,58%), le PCF (10,50%), En avant pour la
Marne (8,46%), le FN (8,51%). Jean Falala (RPR) et Georges Colin (PS)
sont élus.
Régionales. — Le PS arrive en tête avec 29,07% des voix, suivi du RPR
(19,77%), de l'UDF (12,39%), du PCF (13,89%), d’En avant pour la Marne
(11,46%), du PR (4,06%). Sont élus : Jean-Claude Étienne (RPR),
Jean-Claude Fontalirand, Hubert Carpentier, Marie-Ange Petit Rahola
pour le PS, Claude Lamblin pour le PCF et, pour «L'Avenir Marne»,
Pierre-Emmanuel Taittinger, qui se désiste aussitôt en faveur de
Bernard Cames.
1988-1989
— Les
forains bloquent la ville.
— Municipales
de 89 : (presque) les mêmes, et on recommence.
— La
fontaine Subé.
1990-1991
— Classement
des Halles : l'arête a du mal à passer
— Projet
de tramway : Jean Falala droit dans le mur
— Armée
: le 1er GC anéanti d'un coup... de plume
1992-1993
— Acquittement
de la boulangère : plusieurs nuits d'émeute en ville.
— Le
ventre de la place d’Erlon offre 650 places de stationnement.
REPÈRES ÉLECTIONS
CANTONALES. — Mars 1992 : Serge Kochmann (UDF-RPR) bat M. Hébrard (PS)
au second tour dans le premier canton avec 66,04% des suffrages.
Troisième canton : Jean-Marie Beaupuy (UDF-RPR) devance Albert Musso
(PS) au second tour avec 69,31% des voix. Sixième canton : pas de
victoire au premier tour pour Richard Foy (UDF-RPR), élu facilement au
second avec 80,59% des voix face à un adversaire Front national,
Colette Ambrard. Courte victoire au second tour pour Alain Lescouet
(PS) qui bat Gabrielle Nguyen (UDF-RPR) dans le huitième canton avec
50,53% des voix. Dans le neuvième canton, Gilles Ferreira (RPR-UDF)
devance J.-C. Laval (PS) avec 56,21% des suffrages. ÉLECTIONS RÉGIONALES. — Mars 1992 : 57,79% de participation à Reims où
la liste RPR-UDF (36,78% des suffrages), devance la liste du Parti
socialiste (17,6%), le Front National (14,7%), le Parti communiste
(8,9%), Génération écologie (8,6%). BOULEVARD DES TONDEURS. — Ouverture en mai 1992 de la première tranche
du boulevard des Tondeurs de la RN 51 (route de Witry) à Bétheny. Coût
des travaux : 80MF dont 70% à la charge du district. PARKING BUIRETTE. — Juin 1992 : ouverture du parking Buirette sur six niveaux : 443 places. RÉFERENDUM. — Septembre 1992 : 55,97% des Rémois disent «Oui» à Maastricht. ÉLECTIONS LÉGISLATIVES. — Mars 1993 : Jean Falala (RPR) est élu dès le
premier tour dans la première circonscription avec 51,06% des voix
devant J.-C. Laval (PS) 14,79%, Jean-Pierre Catte (FN) 12,58% et Claude
Lamblin (PCF) 7,88%. Au deuxième tour, dans la 2e circonscription,
Jean-Claude Étienne (RPR) bat Michel Voisin (PS) avec 56,59% des
suffrages exprimés. Opposé au Front national J. Letouze, Jean-Claude
Thomas est élu dans la 3e circonscription avec 70,67% des voix.
1994-1995
— Les
Fêtes johanniques.
— Municipales
de 95 : la gauche s'effondre, Falala triomphe.
REPÈRES ÉLECTIONS
CANTONALES. — Mars 1994. Francis Falala doit attendre le second tour
pour battre le socialiste Alexis Valensi avec 58,89% des voix dans le
2e canton. Reims 4 : Jean-René Maillard (PS) bat Edmond Béchambès (RPR)
de 3 voix au second tour. A la surprise générale, François Legrand avec
51,85% des voix devance Hubert Carpentier dans le 5e canton. Sans faute
pour Michel Voisin (PS) qui gagne au premier tour dans le canton de
Reims 7. Jean-Claude Thomas (RPR) devance Christine Kutten au second
tour sur Reims X. CANTONALES PARTIELLES. — A la suite du décès accidentel à moto de
Gilles Ferreira, conseiller général, adjoint au maire, sept candidats
se présentent aux cantonales partielles organisées en novembre 1995
dans le IXe canton. Dans un scrutin marqué par une énorme abstention,
Jean-Claude Laval (PS) devance Laurent Marchwant (sans étiquette) et
obtient 55,53% des suffrages exprimés. ÉLECTION PRESIDENTIELLE — Avril-Mai 1995. Si Jospin (PS) devance Chirac
sur Reims avec 23,35% des voix contre 21,05%, le candidat socialiste
est loin du score de Mitterrand au premier tour (37,05%). Balladur
totalise 17,40% des voix, Le Pen 15%, Arlette Laguillier 6,97%, De
Villiers 3,70%. Au second tour, à Reims aussi, Chirac devance Jospin
avec 50,73% des voix.
1996-1997
— XVe
centenaire du baptême de Clovis : 200000 fidèles autour de Jean-Paul II.
— Odette
Petit «super mamie»
REPÈRES ÉLECTIONS
LÉGISLATIVES. — Mai-Juin 1997. Ballotage au premier tour de scrutin.
Dans la 1ère circonscription Jean Falala, contraint pour la première
fois à un second tour, fait son plus mauvais score (37,73%). Hubert
Carpentier (PS) : 25,84%. Le FN totalise 14,66%.
Jean-Claude Étienne (RPR), avec 33,13%, devance Jean-Claude Laval (PS)
— 26,46% — dans une 2e circonscription qui a voté à 16,59% Front
national.
Dans la 3e circonscription, présentée comme une «parachutée», Adeline
Hazan (PS) totalise 27,59% des suffrages exprimés contre le député RPR
sortant Jean-Claude Thomas (32,03%).
Au deuxième tour, malgré les consignes de boycott du Front national,
les trois candidats RPR retrouvent leur siège, Jean Falala (53,48%),
Jean-Claude Étienne (50,05%) et Jean-Claude Thomas (51,54%). Cette
triple victoire ne constitue pourtant qu'une demi-défaite pour la
gauche qui est majoritaire à Reims. La «parachutée» bat Jean-Claude
Thomas sur Reims-ville. COMPLEXE CINÉMATOGRAPHIQUE. — Les projets de complexes
cinématographiques pleuvent comme à Gravelotte. Si celui de «Village
cinéma» de Cormontreuil (mars 1997) n'est pas confirmé, une lutte au
couteau naît entre le projet de complexe cinématographique (12 salles
et 2230 places) financé par les deux opérateurs rémois, Gaumont et
Opéra, et prévu sur la Zac de Thillois par le district rural de Gueux
et le projet du groupe belge Bert soutenu par la ville de Reims (15
salles pour 3400 places à la Neuvillette). Appelée à trancher entre les
deux projets, la commision départementale d'équipement
cinématographique retient le projet de Thillois. Au grand dam des
commerçants rémois et de la municipalité. Annoncée d’abord pour janvier
2000, l’ouverture du multiplexe de Thillois devait finalement avoir
lieu dans le courant de l’automne. REMAFER LIQUIDÉE. — Mise en place des 32 heures payées 39, embauche de
personnel supplémentaire : présentée en 1996 comme la vitrine sociale
de l'hexagone, l'entreprise Remafer, spécialisée dans l'entretien, la
restauration et la réparation de matériel ferroviaire, est liquidée le
16 décembre 1997. Le passif est de 50 MF. 280 salariés sont licenciés.
En 1998, le matériel de l'usine est vendu aux enchères. 1999 : l'usine
s'en va à petit feu... Le terrain racheté 7,1MF par la société Swift
est finalement préempté par la ville. La décision est contestée par les
acheteurs qui obtiendront gain de cause au tribunal administratif.
1998-1999
— Avril
99 : malade, Jean Falala quitte la mairie.
— L’éclipse
du 11 août 1999.
— Tempête
: la fin du monde durant... une heure et demie
REPÈRES ÉLECTIONS
CANTONALES. — Mars 1998. Ballotage au premier tour. Au second tour,
avec 53,2% des voix Serge Kockman (maj départ) bat Éric Hébrard (PS).
Dans un canton de Reims 3, où cinq femmes lui étaient opposées,
Jean-Marie Beaupuy (maj) devance Marie-Ange Petit ( PS) avec 58,25% des
suffrages exprimés. Soutenue par le maire Jean Falala dans le 6e
canton, Gabrielle Nguyen (sans étiquette) bat Jean-Claude Fyanot (PS)
en totalisant 54,40% des voix. Reims 8 : Alain Lescouet (PS) devance
Richard Bosc (maj dép) avec 60,08% des voix. Enfin, dans le canton de
Reims 9, le candidat socialiste sortant est aussi réélu. Jean-Claude
Laval bat Laurent Marchwant (maj dép) avec 62,10% des suffrages
exprimés. ÉLECTIONS RÉGIONALES. — Mars 1998. La liste RPR-UDF-MPF conduite par
Jean-Claude Étienne cède du terrain, mais, avec 35,08% des suffrages
exprimés, devance la liste Gauche plurielle de Jean-Pierre Bouquet
(28,86%), celle du Front national (17,05%). Plusieurs Rémois sont élus
: les RPR Jean-Claude Étienne et Francis Falala, l'UDF Guy Blérot, le
divers-écologiste François Legrand, les socialistes Adeline Hazan et
François Letzgus, le communiste Claude Lamblin. ÉLECTIONS EUROPÉNNES. — Juin 1998. Les Rémois boudent les urnes et il y
a 60,95% d'abstentions. François Hollande totalise 22,41% des
suffrages, Sarkozy 13,64%, Pasqua 12,06%, Bayrou 10,45%, Cohn-Bendit
10,98%. Deux Rémoises siégeront au Parlement européen : Nicole-Thomas
Mauro (liste Pasqua) et Adeline Hazan (liste Hollande).
2000
— La
dernière cavale de René la Canne.
— Jean-Louis
Schneiter suspend les délégations de huit élus.
— Le
TGV-Est européen... à très grande lenteur
— Les
vendanges de l’an 2000.
REPÈRES EST-CE LE RENOUVEAU SPORTIF À REIMS ? — Les Flammes bleues deviennent
championnes de France de hockey sur glace. Le RC Basket monte en pro B
tandis que les filles de Saint-Jacques sport se maintiennent en Ligue.
Jeux Olympiques de Sydney. — Six sportifs aux attaches rémoises ont été
sélectionnés pour participer aux Jeux Olympiques de Sydney : Eunice
Barber (heptathlon), Gilles Bosquet (aviron), Adeline Wuillème
(fleuret), Ludovic Dubau (vtt), Stéphanie Vivenot et Audrey Sauret
(basket). ORGUES. — 44 jeux, trois claviers manuels et un pédalier : commandé en
1996 par la ville et l'association Renaissance des grandes orgues de
Saint-Remi à Bertrand Cattiaux, l'orgue tout neuf de la basilique
Saint-Remi qui a coûté 5,96MF est inauguré en septembre 2000.
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Reims, 14 mai 1950. — Le onze vainqueur de
la Coupe de France 1950 : Sinibaldi, Jacowski, Marche, Penverne,
Jonquet,
Bini, Batteux, Flamion, Appel, Petitfils, Méano. Photo André Vanderaa.

Novembre
1955. — Après pas mal d'attente, la petite lucarne ouverte sur le monde
est visible à Reims. Au coude à coude dans les magasins des
radio-électriciens, les Rémois font des yeux tout ronds. Dans l'écran
d'un gros poste, à raison de 12 millions de points par seconde et 25
images seconde, l'émetteur de la tour Eiffel communique à la tour
hertzienne de Vrigny les images du cuisinier Raymond Oliver préparant
un gâteau basque, assisté par Catherine Langeais.

1961. — Reims fait sa crise de scoubidoumania. — La mode venue de Saint-Tropez a atteint les rives de Reims.
A Noël, en l'espace de dix jours, André Morgen, grossiste rue Libergier, dit Monsieur Scoubidou, a déjà vendu
près de 500 kilomètres de fil plastique
Les enfants dans les écoles s'amusent comme des petits fous, mais leurs parents aussi.;Et tous en fredonnant bien sûr
la fameuse chanson : Des pommes,
des poires et des scoubidous.

Reims, 8 juillet 1962. — La rencontre
entre le général
de Gaulle,
président de la République,
et le chancelier Konrad Adenauer,
ici en compagnie de Mgr Marty,
fut un événement historique.
Photo L'Union.

Mars 1965. — Le soir même de sa
réélection à la mairie de Reims,
Jean Taittinger visite l’union
et s’attarde au marbre avec
M. Guggiari, gérant,
et Daniel Pellus, reporter.

Décembre 1966.. — A l'Empire,
Johnny a déménagé, ses fans
ont démoli...

Mai 68 à Reims, les marmites
étudiantes et ouvrières
en ébullition

C'était à Reims, le
30 mai 1968...
Le
conflit s'essoufle. Très discret durant
les événements, Jean
Taittinger
prendra la tête du Comité de défense
de la République qui
donne de la voix
ce jour-là. En examinant la photo
de près, on
s'aperçoit qu'on l'a
retouchée pour faire s'ouvrir
tout grands les
gosiers entonnant
la Marseillaise! Photo l'union.

Mars 1977. — Claude Lamblin
(PC) s'empare de la mairie.

25 août 1981. — Visite privée très médiatisée à Reims pour l'ancien
président républicain des États-Unis, Richard Nixon. Photo Didier Bricout.

11 mars 1983. — Jean Falala, 47e maire
de Reims. — Battu aux municipales de
1977 pour avoir voulu faire cavalier seul, Jean Falala, encore le
premier sur scène dès 1978, parvient cette fois à fédérer la
droite. A gauche, on se déchire.

Venu à Reims pour le
Festival du Polar 1984, Peter Falk, alias "Columbo",
a reçu un képi d'honneur des mains
de M. Samissoff, directeur
de la police. Photo Pierre Tys.

Le 22 septembre 1996, à Reims
pour le XVe centenaire du baptême
de Clovis, le pape Jean-Paul II accueille Mgr Defois sur le podium-autel dressé
au milieu de la base aérienne 112.

1999. — Championne du monde d'heptatlon, reçoit des mains de Jacques
Chirac, président de la Républiqe, la médaille de la ville de Reims.
Photo Alain Moyat.

11 août 1999. — A l'heure au
rendez-vous, comme les nuages,
l'éclipse totale de soleil a été très
suivie à Reims.
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